L'inventeur de la sportstation, Wolfgang Alexander Paes, s'est intéressé très tôt à la numérisation des unités d'entraînement. En 2004, il a mis au point le "Speedflipper". Il s'agit d'un appareil qui utilise des barrières lumineuses pour obtenir des informations sur la vitesse, la réaction et l'agilité des joueurs sur une distance de 12 mètres. À l'origine, l'appareil avait été utilisé lors de séances d'entraînement de tennis. L'idée a finalement donné naissance à la société sportstation GmbH, actuellement basée à Gifhorn, près de Wolfsburg. En 2020, Paes a utilisé la pause Corona forcée pour prendre un nouveau départ : avec Arthur et Johann-Lukas Voigt, qui avaient déjà développé une application pour un chronométrage automatique précis sur smartphone, ils ont entièrement revu le sportstation et en ont créé un plus abordable. La sporstation 2 d'aujourd'hui peut faire beaucoup plus : au lieu de barrières lumineuses externes, des capteurs optoélectroniques intégrés prennent en charge la mesure des mouvements. Les données collectées sont immédiatement transférées vers le cloud pour être évaluées. Grâce aux ensembles de données et à la connectivité, il est possible d'évaluer instantanément les performances en fonction de l'âge et du sexe, en plus des temps nus. Il est même possible de coupler plusieurs appareils pour relever des défis plus avancés.